Une retraite bien méritée pour notre collègue Gaëtane Lemay, vice-présidente du SEUQAM.
Pendant plus de 32 ans, Gaëtane a travaillé dans un milieu qu’elle adore, l’UQAM, et on ne compte plus les années au cours desquelles elle s’est impliquée syndicalement.
Gaëtane a été, entre autres, déléguée syndicale, membre du Comité de surveillance, membre du Comité de relativité salariale, membre du Comité de conditions de vie et de travail des femmes, membre du Comité d’évaluation, responsable des comités syndicaux de santé et sécurité, de conciliation travail-famille, membre du Comité institutionnel d’équité salariale et, finalement, vice-présidente du SEUQAM.
Se définissant d’abord et avant tout comme une militante syndicale féministe, Gaëtane a été de tous les combats visant à améliorer le sort des femmes.
Dans les années 90, elle a travaillé avec acharnement sur une première mouture du dossier d’équité salariale à l’UQAM qui s’est conclu en 1995 sous le nom de relativité salariale. Puis en 2003, toujours aussi déterminée, elle a repris le bâton de «pèlerine» et a travaillé jusqu’en décembre 2010 pour enfin mener à terme, avant de quitter le Syndicat, le dossier de l’équité salariale afin que le travail des femmes soit finalement reconnu à sa juste valeur.
Gaëtane a participé pendant plus de 15 ans aux travaux du Comité de conditions de vie et de travail des femmes. L’Atelier de prise de parole pour les femmes que Suzanne Amiot et elle ont mis sur pied a d’ailleurs permis à plusieurs femmes du SEUQAM de développer la confiance nécessaire pour prendre la parole en public.
Éprise de justice et d’équité, Gaëtane a mis sans réserve ses qualités de médiatrice, son empathie et sa détermination au service des gens dans tous les dossiers qu’elle a menés. Femme de conviction pour qui la solidarité, l’entraide et la démocratie sont des incontournables, elle est montée au front plus souvent qu’à son tour pour défendre les principes auxquels elle croit.
Enfin, fermement convaincue du potentiel qui habite chaque personne, Gaëtane s’est employée à donner confiance aux gens, à les encourager et au besoin leur donner le petit coup de pied au bon endroit pour les faire avancer. Elle est d’ailleurs à l’origine de l’implication syndicale de plusieurs militantes du SEUQAM.
Aujourd’hui, alors qu’elle nous quitte, nous tenons à lui rendre hommage.
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