Mieux vaut prévenir que guérir! Le SEUQAM dépose une plainte à la Commission de l’équité salariale

Comme vous le savez le Comité institutionnel d’équité salariale a déposé ses conclusions en décembre 2010. À la suite de ce dépôt, l’employeur avait la tâche d’effectuer les calculs nécessaires et faire les remboursements dus au cours de ce printemps. Des employées et employés ont d’ailleurs déjà commencé à recevoir des chèques de rétroactivité. Jusque-là pas de problème, ou presque… Car pour nos collègues du groupe Bureau il pourrait y avoir un grain de sable dans l’engrenage. C’est ce qui a décidé le SEUQAM à déposer une plainte préventive à la Commission de l’équité salariale.

Voici brièvement ce qui s’est passé. À la suite de la négociation de juin 2004, une nouvelle structure salariale a été implantée pour le groupe Bureau. Celle-ci prévoyait moins de classes, moins d’échelons et surtout des salaires bonifiés pour les employées et employés de ce groupe. C’est à partir de ce moment où on pourrait trouver un problème. En effet, ce changement dans la structure salariale complexifie la façon donc l’équité salariale doit se calculer et l’employeur a utilisé une méthode de calcul qui semble avantager l’Université au détriment des employées et employés. Le Syndicat a donc demandé des explications par rapport à sa méthode de calcul. Celles-ci ont soulevé plusieurs questions auxquelles l’employeur n’a répondu que partiellement. Présentement nous continuons nos échanges sur ce sujet.

Dans ce contexte, puisque nous continuons à nous parler, pourquoi porter plainte? Ce que nous dit la loi relative à l’équité salariale amendée en 2009, c’est que toute plainte déposée après le 30 mai 2011 ne pourra avoir un effet rétroactif que sur une période de 5 ans, donc bien après juin 2004, alors qu’une plainte déposée avant cette date couvrira toute la période débutant le 21 novembre 2001. Comme il vaut mieux prévenir que guérir, le Comité exécutif du SEUQAM n’a voulu prendre aucun risque et a décidé de passer à l’action. Il va sans dire que nous poursuivrons nos échanges avec l’employeur et espérons qu’il comprendra qu’il ne lui sert à rien de vouloir faire des économies illégales sur le dos des employées et employés du groupe Bureau.

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