Ce matin nous recevions une INFO-INSTITUTIONNELLE nous avisant des modifications du coût des primes d’assurances collectives au 1er juin 2011. Quelles sont les nouvelles? En résumé, nous paierons un peu moins pour l’assurance-vie de base, 4 % de plus pour l’assurance accident-maladie, 5,1 % de plus pour l’assurance salaire (invalidité) court terme mais 4,7 % de moins pour l’assurance salaire long terme. Quant à l’assurance mutilation accidentelle et l’assurance vie optionnelle, le taux de cotisation reste le même.
Globalement, cela signifie que nous voyons le coût de nos primes d’assurances collectives augmenter de 1,2 %. Bien que modeste, cette hausse est une invitation à nous rappeler que le coût de nos assurances collectives est directement lié à l’utilisation que nous en faisons. Plusieurs facteurs influencent le prix que nous payons: un de ceux-là est la réclamation au mauvais endroit! Ainsi, il arrive souvent qu’une personne victime d’un accident de travail hésite à déclarer celui-ci à la Commission de la santé, sécurité au travail (CSST), soit qu’elle n’y pense tout simplement pas, qu’elle juge son accident trop mineur ou encore que le processus lui semble très compliqué.
De fait, lorsqu’on déclare un accident de travail à la CSST il y a un peu plus de paperasse à remplir et un risque que la demande soit refusée. Mais le Comité de santé, sécurité et mieux-être au travail du SEUQAM est là pour vous aider dans vos démarches. De plus, contrairement à nos assurances collectives qui remboursent 90 % des frais encourus, une réclamation faite sous le couvert de la CSST est remboursée à 100 %. Donc, quelle que soit la gravité de l’accident, n’hésitez pas à déclarer votre accident de travail. Il y va de votre intérêt personnel mais également de notre intérêt collectif. En effet, les assurances collectives sont payées par nous tous, alors que la CSST est financée uniquement par les employeurs…
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