Suspension et congédiement: une tendance lourde s’installe à l’UQAM

 

Y a-t-il quelqu’un au Service des ressources humaines qui a reçu l’ordre de faire le ménage?

Le comportement de l’employeur vis-à-vis certains employés pourrait nous le laisser croire. En effet, depuis quelques mois nous avons constaté que l’employeur avait de plus en plus tendance à utiliser la méthode forte pour régler des problèmes reliés à la conduite présumément fautive de certains employés de soutien. On n’avertit plus, on ne rencontre plus, on monte un dossier et on suspend, on rétrograde, on congédie! Ici, nous ne parlons pas seulement d’employés nouvellement arrivés et qui n’ont pas atteint le seuil du fameux « 180 jours travaillés ». Certaines des personnes que nous avons eu à représenter sont à l’UQAM depuis plus de 25 ans!

Si nous avons pu aider la plupart des membres concernés soit à éviter la mesure disciplinaire envisagée soit à l’adoucir, nous pensons qu’un employé averti en vaut deux. Devant l’attitude de l’employeur qui se montre de plus en plus intolérant par rapport aux dossiers d’absentéisme ou encore vis-à-vis des personnes qu’il juge moins « performantes », nous vous recommandons d’être vigilant. Nous avons toutes et tous nos tâches à effectuer, toutefois si vous sentez que quelque chose se trame, n’hésitez pas à venir nous consulter. L’arrivée d’un nouveau gestionnaire ou encore l’implantation de nouvelles structures de travail, telles que la facultarisation, peuvent changer bien des choses, entre autres par rapport à la perception de la qualité de votre travail.

Et si le Service des ressources humaines vous convoque à une rencontre, n’y allez pas sans-être accompagné d’un représentant du syndicat: de leur côté, soyez certains que la personne qui vous a contacté ne sera pas seule!

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