Compression de 800 millions du gouvernement Charest dans le secteur de l’éducation

Les dirigeants du secteur éducation du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), auquel le SEUQAM est affilié, ont réagi hier aux compressions de 800 millions $ que compte faire le gouvernement Charest dans le secteur de l’éducation.

Ils ne voient pas comment les services aux élèves et aux étudiants pourraient sortir indemnes de cette nouvelle ronde de compressions. Au SEUQAM, nous sommes également préoccupés par la situation puisque nous serons en pleine période de négociation de convention collective en 2012.
Le vice-président du secteur éducation du SCFP, Sylvain Ladouceur, rappelle que c’est la troisième vague de compression rapprochée qui s’abat sur le monde de l’éducation, après celle de la loi 100 et celle des coupures de 110 millions dans les commissions scolaires annoncées en mai dernier par la ministre Beauchamp. «Sur le terrain, dans les établissements d’enseignement, nous vivons déjà un grave manque de ressources dans plusieurs catégories d’emplois. Croire que trois vagues rapprochées de compressions massives ne toucheront que la machine administrative et ne nuiront pas aux enfants et aux jeunes, c’est de l’utopie», a-t-il déclaré.

«Il y a toujours une hémorragie de fonds publics qui se perdent dans la nébuleuse de la construction, des firmes d’ingénierie, du financement des partis et du crime organisé. À défaut d’avoir déclenché l’enquête publique que tout le monde réclame depuis des années, ce gouvernement refile la facture des malversations aux réseaux de la santé et de l’éducation, et en particulier aux élèves du Québec», a renchéri Lucie Levasseur, présidente du SCFP-Québec.

Voir l’article sur le site du SCFP.

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