Les employés de soutien de l’Université de Sherbrooke et de l’Université McGill toujours en grève!

Après près de deux mois, les employés de soutien de l’Université de Sherbrooke et de l’Université McGill, en grève respectivement depuis le 26 août et le 1er septembre, ne sont toujours pas parvenus à une entente avec leur employeur.

Demandes d’injonction à répétition visant à empêcher la présence des grévistes sur le campus et présomption d’utilisation de briseurs de grève, la direction de l’Université McGill a adopté la ligne dure. À Sherbrooke, où selon les informations obtenues, des pourpalers intensifs laissaient présager un règlement prochain, l’employeur a plutôt décidé de déposer une offre « finale », sans aucun respect pour les progrès réalisés durant les deux dernières semaines.

Présentée lundi, à plus de 1 000 employés de soutien réunis en assemblée générale, l’offre a été rejetée à 88 %.

Rappelons qu’à l’origine du conflit à l’Université de Sherbrooke, il y a la volonté de l’employeur d’introduire à la sauvette une nouvelle grille salariale (qu’on devinera pas vraiment à l’avantage des employés) et de limiter les augmentations de salaire à la PSG (politique salariale gouvernementale), ce qui signifie concrètement 6 % d’augmentation en cinq ans! Quant aux employés de l’Université McGill, ils réclament notamment la protection de leur régime de retraite, de leurs avantages sociaux et de l’établissement des horaires.

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