Sondage CROP: les Québécois appuient les salariés de Couche-Tard

Une majorité de Québécoises et de Québécois appuient les salariés et salariées de Couche-Tard dans leur volonté de se syndiquer pour améliorer leurs conditions de travail. La population se montre par ailleurs très favorable quant aux revendications formulées en négociation.

C’est ce que révèle un récent sondage CROP omnibus, mené du 13 au 14 décembre 2011.Selon ce sondage mené en ligne auprès de 1000 répondants, quelque 57 % des Québécoises et des Québécois se disent favorables à la syndicalisation des employés et employées des dépanneurs Couche-Tard.

De plus, l’appui de la population en ce qui a trait aux principales revendications des salariés et salariées est tangible :

  • Quelque 84 % des répondantes et des répondants sont favorables à la revendication de quatre journées de maladie par année : les employés et employées de Couche-Tard n’en ont actuellement aucune;
  • Plus de 80 % sont favorables à l’édiction de règles précises pour les octrois de postes ainsi que les choix d’horaire et de vacances;
  • Quelque 83 % sont favorables à la demande d’un salaire horaire atteignant 12,50 $ l’heure après quatre ans de service, pour les préposés et préposées;
  • Plus de 90 % des répondantes et des répondants sont favorables à l’installation d’un bouton de panique à utiliser en cas de vol à main armée ainsi qu’à l’offre d’un soutien psychologique aux victimes d’agression.

Rappelons qu’en avril dernier, l’entreprise a fermé un premier dépanneur (situé sur Saint-Denis, coin Beaubien) tout juste après que ses employés aient décidé de se syndiquer. Puis en septembre, les travailleuses et les travailleurs d’un des trois autres Couche-Tard syndiqués ont eu la mauvaise surprise de voir leur succursale fermée sans aucun avertissement.Prétexte: la non-rentabilité des succursales. Comme nous le soulignions dans un article publié à l’automne sur ce sujet, une entreprise qui a fait 370 millions $ de profits en 2011 a sûrement les moyens de mieux traiter ses employés et de vivre avec un syndicat. Et si l’on se fie aux résultats de ce sondage, nous ne sommes pas les seuls à le penser.

Pour en savoir plus sur ce sondage: lire l’article complet sur le site de la CSN

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