Surcroît de travail et épuisement: les conséquences de la grève étudiante

Les membres du SEUQAM sont-ils en train de payer les pots cassés du conflit étudiant? Si nous nous fions aux appels et courriels reçus depuis le retour en classe, nous le craignons.

En effet, plusieurs membres doivent présentement composer avec un important surcroît de travail. Dans plusieurs cas cette surcharge entraîne un dépassement des heures travaillées. Certaines personnes nous ont même confié être dans l’impossibilité de prendre leur pause et (ou) leur heure de dîner! Nous savons que les membres du SEUQAM ont très à coeur leur travail. Toutefois, cela ne doit pas se faire au détriment de votre santé.

Pour cette raison, il est très important de prendre vos pauses du matin et de l’après-midi ainsi que votre heure de repas. Vous y avez droit (articles 22.05 et 22.06 de notre convention).

Quant aux heures supplémentaires qui pourraient résulter de ce surcroît de travail, assurez-vous de les déclarer. À ce sujet, nous aimerions vous rappeler quelques points de notre convention collective :

  • Lorsque vous faites des heures supplémentaires, n’oubliez pas d’avoir l’assentiment de votre gestionnaire, car tout travail effectué en dehors de notre journée régulière de travail doit avoir « été approuvé préalablement par la personne supérieure immédiate qui requiert le travail, ou fait à sa connaissance et sans objection de sa part » (article 26.01a) ;
  • Rappelez-vous également que sauf en cas de force majeure « le travail supplémentaire est facultatif. » (article 21.06b). Et même dans le cas d’une « force majeure », vous pouvez refuser pour des raisons familiales ;
  • Enfin,  « une personne salariée peut refuser de travailler plus de quatre heures au-delà de ses heures habituelles quotidiennes de travail. » (article 26.01c).

Ces articles de la convention vous semblent difficiles à faire respecter? Ou vous avez l’impression que votre gestionnaire vous place dans une situation impossible, en tentant par exemple de vous culpabiliser ou en faisant semblant que le surcroît de travail n’existe pas vraiment? N’hésitez pas à nous contacter et à nous faire part de vos difficultés. Le SEUQAM est là pour vous et plus vous nous informerez de votre réalité de travail, mieux nous pourrons vous représenter.

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