Compressions dans les université: les employés de soutien inquiets

Article tiré du site du SCFP

Après le printemps érable et à la veille du fameux Sommet sur l’éducation post-secondaire prévu pour février 2013, le ministre de l’Enseignement supérieur, Pierre Duchesne annonce des compressions abruptes dans les universités québécoises.

Les employés de soutien des institutions universitaires s’inquiètent particulièrement. Déjà, depuis plusieurs années, ils ont vu l’effectif étudiant augmenter, de même que le nombre de professeurs. Pourtant, le nombre d’employés de soutien a stagné dans le meilleur des cas et a diminué dans les pires.
Carole Neill, présidente du CPSU

«Cette réalité du problème de surcharge de travail à laquelle sont confrontés les employés de soutien est trop souvent ignorée. Viser le déficit zéro dans ce contexte, comme veut le faire le gouvernement Marois, est inquiétant», a indiqué Carole Neill, présidente du Conseil provincial du secteur universitaire (CPSU) du Syndicat canadien de la fonction publique.

Carole Neill a participé à la première rencontre préparatoire sur le thème de la qualité de l’enseignement supérieur la semaine dernière à l’Université Laval. Elle a justement abordé le problème du manque sévère de personnel de soutien dans les universités québécoises.

«Les employés de soutien contribuent quotidiennement à la qualité de la formation dans nos institutions. Ils sont un appui constant aux étudiants et aux enseignants. Ils sont responsables de l’environnement physique des institutions, mais aussi de la réussite des recherches. De nouvelles coupures seraient dangereuses pour la qualité globale de l’enseignement», de conclure la présidente du CPSU-SCFP.

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