Réflexions suite à la rencontre nationale sur les négociations

Réflexions suite à la rencontre nationale sur les négociations
Organisée par le Syndicat canadien de la fonction publique
Du 5 au 8 février 2013

Des membres du comité de négociation du SEUQAM ont participé du 3 au 8 février à une conférence nationale sur les négociations collectives. Un résumé des journées est disponible en ligne sur le site internet du SCFP.

Parmi les thèmes abordés, notons particulièrement les suivants :

  • L’actuel modèle économique et nos gouvernements;
  • La défense de nos droits;
  • Le sort réservé aux travailleurs étrangers temporaires et la montée du travail précaire;

Cette rencontre a été fructueuse. Il est toujours riche de prendre le temps d’analyser nos activités syndicales, d’échanger avec d’autres sections locales afin d’identifier des idées nouvelles, de mettre des mots sur des difficultés, et surtout de refaire ses « batteries militantes ». De nombreux échanges ont porté sur la nécessité de mobiliser les membres et même la communauté autour de nos enjeux, de nos demandes. Il est également apparu très clair que le rapport de force que nous pourrons entretenir dans nos négociations avec l’employeur est certes crucial, mais ne pourra être présent sans un climat d’échange et de communication authentique avec nos membres. Différentes formes de communication ont d’ailleurs été abordées; la place des jeunes a également été soulignée.

Toutefois, même si nous nous rejoignions sur les principes, il y a loin de la coupe aux lèvres. Les efforts de mobilisation ne sont pas toujours suivis de réussite. Et une des conférences a permis de mettre en évidence deux éléments qui peuvent expliquer une partie de ces difficultés de mobilisation :

  • Les syndicats ont évolué dans une forme d’institutionnalisation, en perdant le lien avec le mouvement social dont ils proviennent et qu’ils ont pour mission de maintenir;
  • La mobilisation est plus aisée quand les groupes n’ont plus rien à perdre ou pour lesquels le danger est imminent.

Il est également ressorti de ces échanges que la solidarité est au coeur de l’action syndicale. Dans le contexte spécifique des négociations au SEUQAM, cela doit se traduire non seulement par la défense des intérêts communs des quatre groupes qui le composent, mais également par celle des intérêts spécifiques à chacun. Toutes les personnes qui composent le SEUQAM doivent porter l’ensemble de ces demandes. Collectivement, nous ne pourrons qu’en ressortir gagnants.

En quoi cette conférence va-t-elle changer nos pratiques ? Disons plutôt qu’elle va nous porter vers un travail intense de mobilisation, de concertation et la confirmation d’un solide rapport de force avec l’employeur.

Le comité de négociation

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