Le SEUQAM au congrès national du SCFP – Jour 4

Quatrième journée au congrès national du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) à Québec. Plus de 2 000 militants de toutes les régions du Canada s’y retrouvent. La délégation du SEUQAM est composée de Thérèse Fillion, présidente, Aline Pajot, vice-présidente, Claire Bouchard, responsable de l’information, Denis Desmarais, Nathalie Giguere, Gérard Lamoureux, tous trois membres de plusieurs comités et Sylvain Allard, secrétaire-trésorier, agissant également durant le Congrès comme vice-président au Comité des lettres de créance.

Voici le résumé de cette quatrième journée.

Un des moments forts de la journée pour le SEUQAM a sûrement été la remise des Prix des communications. Nous sommes heureux et très fiers d’avoir reçu le  prix du meilleur site Internet pour les sections locales de plus de 1 000 membres (voir autre article).

Mais revenons de cette journée qui a débuté par la remise du prix Alpha. Ce prix est décerné au congrès national à « une championne ou un champion de l’alphabétisation » – un membre ou un groupe de membres qui fait la promotion de l’alphabétisation ou des communications claires et simples. Les champions de cette année sont les membres de la section locale 835, représentant les travailleurs de la santé de Yarmouth, Digby et Shelburne en Nouvelle-Écosse.

Puis a suivi la présentation de la capsule vidéo de la décennie 1993-2002.

Durant ces dix années, les nouvelles technologies (télévision par câble, Internet, téléphonie celleulaire etc.) ont transformé nos lieux de travail. La planète Terre est désormais réseautée comme jamais auparavant. En même temps, le mouvement mondial en faveur de la privatisation et de la déréglementaition s’est poursuivi. L’hystérie des gouvernements face aux déficits les ont poussé à accroître les coupures dans les services publics. Par conséquent le SCFP a continué sa lutte contre ces coupures tout en modifiant sa stratégie pour gagner l’appui de l’opinion publique.

L’essentiel de la matinée a été consacrée à un débat sur l’orientation stratégique du SCFP pour les deux prochaines années. Les discussions ont porté particulièrement sur la façon de progresser sur les plans politique et social (les gains tangibles que le SCFP peut apporter à ses membres et à la société en entier) et sur la façon d’appuyer l’orientation stratégique pour être capable de faire face aux menaces du gouvernement Harper et des autres gouvernements conservateurs.

Durant l’après-midi plusieurs comités ont présenté leurs rapports:

– le Comité Arc-en-ciel sur le racisme, la discrimation et l’équité d’emploi qui ont participé à de nombreuses activités dans tout le pays pour faire avancer le programme du SCFP d’équité en matière d’équité en emploi:

– Le Comité des femmes. Ce comité a notamment travaillé en collaboration avec le Conseil national des autochtones pour faire avancer la campagne « Assez c’est assez » sur l’accès à l’eau potable pour les autochtones, identifié les services de garde et la lutte contre la réforme de l’assurance-emploi comme étant deux de ses principales priorités;

– le Comité du triangle rose (LGBT) a organisé et participé à plusieurs activités et événements: journées de la fierté gaie, journée internationale contre l’homophobie, campagne contre l’intimidation homophobe et transphobe. Le comité a également continué de surveiller la situation de la pandémie du VIH-SIDA;

-le Groupe de travail national des personnes ayant un handicap a lancé une campagne nationale conçue pour sensibiliser davantage les gens et éduquer les membres au sujet des droits des personnes ayant un handicap et l’obligation de prendre des mesures d’adaptation pour les handicaps;

– Le Groupe de travail national sur l’éducation postsecondaire (ce secteur regroupe près de 68 000 membres au Canada) a tissé d’importants liens avec d’autres organisation, par exemple l’Association des collèges communautaires du Canda (ACCC), participé à des conférences, continué la lutte contre la privatisation des services et commencé à faire des pressions pour que le droit à l’éducation soit enchâssé dans la loi et qu’un transfert dédié aux provinces et aux territoires soit créé pour combler le manque de financement et stopper les hausses des droits de scolarité qui ne cessent de grimper depuis 1992.;

Ce quatrième jour de congrès a été également l’occasion d’adopter plusieurs résolutions portant notamment sur la violence faite aux femmes, sur l’équité en emploi et sur le gaz de schiste.

Mentionnons enfin que Marco Ludfi et Denis Bolduc ont été élus présidents régionaux du Québec.

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