La Journée internationale des femmes 2014: encore bien des batailles à mener!

Kim Lizotte avec des membres SEUQAM

La Journée internationale des femmes est l’occasion pour célébrer nos avancées historiques, sociales, professionnelles, syndicales, personnelles.

Pour marquer cette journée, le Comité de condition de vie et de travail des femmes a décidé d’organiser une conférence de la professeure au Département de psychologie, Thérèse Bouffard. Intitulée « Syndrome de l’imposteur, illusion d’incompétence…quand la confiance n’est pas au rendez-vous », cette conférence permettra de mieux comprendre ces émotions et de voir comment elles s’expriment au féminin et au masculin. C’est le 18 mars, à midi. Ça se passe au DS-1540 et on demande de réserver votre place par courriel à SEUQAM@uqam.ca ou par téléphone au poste 6197.

La lutte féministe: toujours d’actualité
Au fil des années et au prix d’efforts considérables, les femmes ont conquis bien des droits. D’abord, les droits citoyens, comme celui de voter. Très graduellement, elles se sont frayé un chemin vers l’éducation supérieure et ont pu entrevoir la possibilité d’élargir leurs horizons.

Patiemment, elles ont lutté pour leurs droits civils comme la pleine capacité juridique, le pouvoir de gérer leurs propres biens, d’intenter des actions en justice et de conclure des contrats, de garder leur nom en se mariant et de le transmettre à leurs enfants, de divorcer aussi. Non sans peine ont-elles obtenu le droit de travailler, d’exercer leur profession, de disposer elles-mêmes de leurs salaires et d’ouvrir un compte en banque, de continuer à travailler dans la fonction publique une fois mariées, d’adhérer à un syndicat sans la signature de leur mari… Et elles ont investi le marché du travail pour y rester.

L’importance des progrès réalisés par les femmes et les travailleuses est telle que plusieurs croient que tout est réglé pour elles, qu’elles ont enfin atteint l’égalité tant souhaitée et que le combat féministe est chose du temps passé. C’est là qu’on se trompe. Pour illustrer ce propos, l’Institut de la statistique du Québec nous apprend aujourd’hui que peu importe le niveau de compétences de l’emploi occupé, les travailleuses régulières à temps plein touchent un salaire horaire moyen plus faible que celui des travailleurs. Par exemple, en gestion, le salaire moyen d’un homme est de 48,49 $ l’heure, alors qu’il est de 44,98 $ l’heure pour une femme, dans les entreprises de 200 employés et plus. De même, pour un travailleur ayant une formation universitaire, le salaire moyen est de 39,82 $, alors qu’il est de 36,49 $ pour une travailleuse. Il y a donc encore bien des batailles à mener.

De larges extraits de cet article sont tirés de la Revue NouvElles où l’on trouvera un dossier complet sur le sujet.

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