Une nouvelle étude avance que les salaires des travailleurs et des travailleuses des services publics sont inférieurs à ceux du secteur privé

Après l’étude de l’Institut de la statistique du Québec (l’ISQ), c’est maintenant au tour de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) de confirmer l’écart salarial entre le secteur public et le privé.

Dans une étude publiée ce mardi, l’IRÉC confirme en effet que les salariés des services publics accusent un retard salarial de 7,3 % par rapport aux travailleurs et travailleuses du secteur privé. Outre la taille de l’entreprise, la syndicalisation et le type d’emploi, l’IRÉC mentionne avoir pris aussi en considération l’ancienneté, l’expérience et l’éducation.

Avec une méthodologie et des données différentes, les deux instituts arrivent à des conclusions similaires. La rigueur analytique de ces études permet d’affirmer que les salariés du secteur public sont en droit d’obtenir un correctif salarial important.

« Cela représente un outil de plus pour alimenter le processus qui s’amorce en vue du renouvellement des conventions collectives. Ces résultats devront faire réfléchir la population sur la valeur que représente le travail de ceux et celles qui prennent soin, sept jours sur sept, 24 heures par jour, de nos malades et de ceux et celles qui vaquent à l’éducation de nos enfants.

« Il faut en finir avec l’image de « gras dur » qui prennent du bon temps. Ils sont plus de 500 000 à servir la population du Québec dans des conditions parfois des plus difficiles. Ces salariés méritent le respect et la pleine reconnaissance de leur travail », a déclaré le président de la FTQ, Daniel Boyer

La FTQ tient à souligner que l’étude de l’IRÉC est éclairante sur les différentiels salariaux entre les hommes et les femmes, entre les jeunes et les plus vieux, entre le Québec et le reste du Canada. À lire, absolument.

Consulter l’étude.
Consulter la note.

Cet article est tiré du site de la FTQ à laquelle le SEUQAM est affilié.

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