Les Grands Rendez-vous CNESST

Les 15 et 16 novembre dernier se tenait Les Grands Rendez-vous de la Commission des normes de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST). Vos représentants syndicaux Pierre-Paul St-Onge (coordonnateur du comité), Madeleine Coutu (groupe bureau) et Sylvie Lemieux (groupe technique) ont assisté à des conférences lors de ces rencontres

Voici un aperçu des ateliers auxquels Madeleine Coutu a participé.

Alcool et drogues par Me Dominique Lebeuf,
avocate spécialisée en droit du travail,
Centre patronal SST

L’alcoolisme et la toxicomanie diagnostiqués sont reconnus comme des handicaps. On ne peut pas punir un employé parce qu’il est handicapé, pas plus qu’on ne peut le congédier sur ce seul motif, parce que ce geste serait discriminatoire. Par contre, si l’employeur a adopté une politique sur les facultés affaiblies et qu’un travailleur l’enfreint, le congédiement pourrait être possible à certaines conditions, tel que l’illustre l’arrêt Stewart de la Cour suprême du Canada rendu le 15 juin 2017 .

L’employeur doit communiquer clairement à ses employés la position de l’entreprise à l’égard de ceux qui se présenteraient au travail sous l’effet de l’alcool ou de la drogue, de prise de médicaments de façon inappropriée ou de toute autre substance et devra en outre préciser la nature de l’interdit et les conséquences de sa violation ou, en d’autres mots, les mesures disciplinaires qui y sont assorties. L’employeur doit notamment énoncer sa volonté de créer un environnement de travail sécuritaire, sans drogue ni alcool pour tous et toutes.

Il ne faut pas pour autant abandonner nos collègues qui vivent de telles difficultés. Nous vous invitons à proposer des ressources à ces derniers. Ils peuvent notamment contacter nos délégués sociaux qui sont là pour venir en aide à ces membres ou à vous-mêmes. Vous pouvez également appeler au poste 6197 pour toute question.

Vendre la prévention, par Michel Pérusse,
consultant et professeur associé,
Université de Sherbrooke

Toute organisation possède une culture organisationnelle définit par un ensemble de valeurs, d’attitudes, de comportements partagés par un nombre significatif de personnes comme par exemple le respect, la bienveillance, la civilité, l’entraide, l’esprit d’équipe. Or, pour vendre la prévention, il est essentiel que la SST soit reconnue dans les valeurs de l’organisation. Et pour ce faire, il y a deux conditions : il faut l’engagement de la direction et des cadres et l’implication des employés.

La SST, comme n’importe quel produit ou service, nécessitera une stratégie de vente. Nous utiliserons les 6 P d’une stratégie marketing :

  • P = produit (caractéristiques et avantages de la prévention ;
  • P = prix (rentabilité de la prévention) ;
  • P = place (qui doit-on rejoindre) ;
  • P = promotion (quel est notre argumentaire pour convaincre) ;
  • P = pipeline (le réseautage) ;
  • P = packaging

Cet atelier est disponible sur le web

Le Comité santé, sécurité et mieux-être au travail du SEUQAM travaille présentement sur le développement d’une stratégie de visibilité et d’action en vue d’améliorer notre intervention en prévention.

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*