Le personnel des Services alimentaires subissent l’équité salariale à la sauce UQAM!

Avant la mise en place de l’équité salariale, les employées et employés des Services alimentaires (SA) recevaient gracieusement un plan-repas consistant à un menu du jour lorsque l’horaire de travail chevauche une période de repas et/ou une collation pour chaque demi-journée régulière de travail.

Lors de l’implantation de l’équité salariale (2005), le comité institutionnel s’est penché sur cet avantage repas et il fut déterminé qu’il était inéquitable envers le reste du personnel de l’UQAM. Cet avantage repas fut estimé à 1 $/h et il a été décidé que ce montant serait dorénavant retiré du taux horaire du personnel des services alimentaires (non mentionné sur le talon de paie). Ce montant prélevé est depuis 2016 de 1,17 $/h, reflétant ainsi l’augmentation du coût de la vie.

Mais cette modification pose problème et ce, de façon encore plus visible depuis l’implantation de l’équité interne (1er décembre 2016), ce montant étant retiré de leur chèque de paie sans, à certains moments, qu’ils puissent bénéficier des avantages liés à cette baisse de salaire.

Ainsi, un montant de 1,17 $/h est prélevé :

MÊME lorsque la personne n’est pas au travail (congé de maladie, vacances, congé différé, etc).

MÊME si la personne travaille moins de 5h30 durant sa journée de travail, le montant est prélevé MAIS, la personne n’a pas droit au plan-repas.

MÊME durant les vacances des fêtes, ce montant est prélevé pour équilibrer le budget des SA.

MÊME si le personnel des SA peut apporter son lunch et qu’il n’est pas obligé de consommer la nourriture des SA, il n’a toutefois pas le choix de laisser 1,17 $/h dans les coffres des SA.

De plus, comme on retire en modifiant à la baisse le taux horaire AVANT le calcul des charges sociales, le personnel des Services alimentaires touche moins de revenus et les effets négatifs s’étendent jusqu’à leurs prestations de

  • Chômage
  • Congé de maladie
  • Fonds de pension
  • Congé parental
  • Etc.

En plus, même si les employées et employés financent une bonne partie de l’avantage repas avec leur 1,17 $/h, l’employeur restreint le choix des aliments disponibles. Ainsi, le personnel ne peut pas utiliser leur avantage repas pour consommer les nouveaux menus spécialités ainsi que plusieurs items santé. Par contre, pas de problèmes pour les pointes de pizzas, la poutine et les club sandwichs.

Si on veut s’assurer d’un traitement équitable pour le personnel des cafétérias, la meilleure façon est de les rémunérer selon le taux de salaire identifié au plan d’évaluation. Ils pourront ainsi être libre d’acheter ce qu’ils veulent, comme le reste de la communauté.

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