La prévention en santé mentale, une affaire syndicale

Via le comité paritaire Santé et sécurité au travail, l’employeur doit collaborer avec le syndicat (art. 51, 14 LSST) dans le cadre d’une démarche préventive en santé mentale. Pour ce faire, l’employeur doit «fournir tous les renseignements nécessaires». La première étape consiste à identifier et prioriser les risques psychosociaux. Dans certains cas, nous avons accès à des outils tels que la politique sur le harcèlement. Mais dans d’autres cas, l’UQAM offre une faible collaboration. Nous n’avons aucune donnée quant à l’absentéisme au travail, les maladies, le taux de roulement, etc. Nous avons des données sur les changements récents de l’organisation à l’UQAM, mais que de façon macro. Nous ne pourrions pas évaluer l’impact du changement organisationnel d’une unité sur l’absentéisme et les maladies de cette unité. Malgré des demandes répétées, nous n’avons jamais pu obtenir des données chiffrées sur les maladies et l’absentéisme. Nous souhaitons inscrire une telle demande dans la prochaine convention dans le cadre des négociations.

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