Travailler dans l’ombre

Le Comité de grief travaille souvent dans l’ombre. Les dossiers étant souvent confidentiels, il n’est pas évident de publiciser les gains. Pourtant, ceux-ci sont réels et concrets.

Au-delà des griefs individuels qu’il faut défendre (mesures disciplinaires, congédiement, refus de poste, harcèlement psychologique, refus de reconnaissance de temps supplémentaire, etc.), nous devons également nous occuper de plusieurs griefs visant des situations qui contreviennent à la convention collective.

Prenons par exemple les griefs déposés contre l’Employeur pour des emplois occupés par des personnes salariées surnuméraires (surcroit de travail ne pouvant pas dépasser 90 jours travaillés) et les projets spécifiques (durée maximum de 12 mois) occupés par des personnes salariées temporaires. Le SEUQAM a mené un dur combat afin d’obliger l’Employeur à régulariser la situation. Si un emploi provisoire dépasse les délais prévus à la convention collective, l’Employeur est en train de faire la démonstration que le besoin est récurant et qu’un poste devrait être créé, affiché et pourvu en bonne et due forme.

Après une tentative de règlement qui a échoué, plusieurs de ces griefs contestant ces situations qui perduraient dans le temps ont été référés à l’arbitrage. L’Employeur a finalement été contraint de créer plusieurs postes permanents. De nombreuses personnes à statut précaire ont enfin obtenu un poste permanent.

De plus, plusieurs postes laissés vacants pour des raisons de retraite, de promotion ou encore mutations ont été comblés.  L’employeur ayant dépassé le délai prescrit par notre convention collective. Cela a permis pour plusieurs membres à statut particulier d’atteindre la permanence et à certains membres permanents de bénéficier d’une mutation ou encore d’une promotion.

Si parfois le gestionnaire se vante et s’attribue l’initiative, sachez que sans le travail acharné du syndicat et notamment de vos représentants au Comité de grief, ces gains tarderaient encore à voir le jour.

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