Mot de la présidente | Février 2021

Bonjour chères et chers membres du SEUQAM,

Comme vous le savez, j’étais en arrêt de travail depuis un certain temps. Étant de retour au travail, et ce de façon progressive pour quelques semaines, je trouvais important de prendre le temps de m’adresser à vous.

D’abord, concernant les conditions de travail particulières liées à la pandémie. Il a récemment été annoncé un possible retour en plus grand nombre d’étudiants sur le campus. Lundi dernier, les présidents des syndicats et associations ont été conviés à une rencontre avec la rectrice, Mme Magda Fusaro et de quelques vice-recteurs. La volonté de la direction est de permettre ce retour de façon graduelle, sécuritaire, sans précipitation et de ne pas détruire en quelques semaines ce qui a été fait depuis des mois. Concernant la quantité d’employés devant être physiquement présents au travail, on nous dit que seuls les employés qui ont besoin d’être sur le campus pour offrir un service direct aux étudiants seront appelés à être en présentiel à l’université.

Pour le moment l’UQAM doit se préparer. Rien ne changerait à court terme, toujours selon la direction. Nous savons que le contexte actuel est dynamique et peut être appelé à changer à tout moment. Nous continuerons évidemment de vous informer. Comme toujours, nous sommes en contact étroit avec les sections locales des autres universités et nous suivons la situation de près.

Sur un autre sujet, vos représentants en relations de travail, aux comités de griefs, évaluation et en santé et sécurité sont encore particulièrement actifs sur tous les fronts. Les derniers mois ont été extrêmement chargés. Je sais que plusieurs dossiers complexes sont en cours et nécessitent des interventions délicates. Heureusement, le dialogue avec l’employeur est ouvert et constructif et nous restons en constante communication. Cette façon de faire nécessite un investissement de temps important, mais nous observons que cela prévient plusieurs litiges. Ainsi, grâce à ce travail acharné et quotidien, le nombre de griefs est maintenant à son plus bas niveau des dernières années. Nous remarquons donc que cet effort en temps et énergie est extrêmement profitable aux membres du SEUQAM.

De même, j’ai pris acte des décisions des assemblées générales de décembre dernier. À la suite d’une proposition de l’exécutif, le conseil syndical a voté une résolution pour organiser une journée d’étude sur les finances du SEUQAM. Différents scénarios seront analysés et nous discuterons ensemble des orientations à prendre pour l’avenir du syndicat. Nous travaillerons en équipe sur un plan de renflouement du fonds de défense, en fonction des paramètres décidés par les membres.

Comme toujours, je suis à l’écoute des préoccupations des membres. Je suis particulièrement sensible à ce qui se passe. Je comprends qu’il y ait des inquiétudes. Je sais que plusieurs se posent des questions. Je suis consciente que nous devons nous retrousser les manches pour prendre des décisions majeures. Cependant, il est important de garder le cap sur le rôle d’un syndicat et il ne faudrait pas se laisser distraire par certains enjeux internes de la vie syndicale.

À plus long terme, nous devrons revoir en profondeur notre syndicat. Et malgré tous ces bouleversements, nous devrons en sortir plus fort. Lors des dernières négociations pour le renouvellement de la convention collective, les membres de l’exécutif du SEUQAM, du comité de négociation et moi-même avons été témoins d’une belle et grande solidarité dont nous étions capables. Vous étiez nombreux à constater qu’en se serrant les coudes, les employés de soutien ont démontré qu’ils sont essentiels au bon fonctionnement de l’université et que sans nous, l’UQAM ne peut pas survivre.

Depuis le premier jour où j’ai décidé de m’impliquer au SEUQAM, ma préoccupation prioritaire a toujours été d’offrir le meilleur service possible aux membres. En effet, le rôle d’un syndicat est de représenter ses membres, de les aider, les appuyer, les guider, les soutenir, les défendre. Jamais je ne laisserai tomber le service aux membres. C’est la base de notre travail, la base du mandat de tout syndicat. Je l’ai souvent dit, ce qui fait la force du SEUQAM, c’est nous tous ensemble. C’est l’ensemble de ses membres, unis, proches les uns des autres afin de faire face aux aléas et aux défis inhérents de la vie au travail.

Sur une note un peu plus personnelle, j’en profite pour vous rappeler d’être présents pour les gens de votre entourage qui vivent des difficultés. Comme je l’ai déjà dit, nous vivons une période difficile et je pense que les humains ont besoin de bonté autour d’eux. C’est tellement important. La bonté, la solidarité, l’entraide, le soutien, ce sont toutes ces qualités qui feront en sorte que nous serons plus forts.

Solidairement vôtre,

Louisa Cordeiro

Présidente du SEUQAM