Journée internationale des personnes handicapées

« Très vite, j’eus l’intuition qu’en fuyant le handicap, on s’isole. Il est là, il faut l’accueillir comme un cinquième membre, composer avec lui. Pour ce faire, la connaissance de ses faiblesses me semble primordiale. »

Alexandre Jollien

Depuis déjà 2 ans j’ai le plaisir de représenter le SEUQAM auprès du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), ou je participe à titre de co-président au Comité national des personnes ayant un handicap ainsi que membre pour le Comité d’intégration au travail des personnes vivant avec un handicap de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Ces comités ont pour but de favoriser et défendre les droits de toutes les personnes ayant un handicap dans le but d’améliorer leur quotidien au travail et dans les communautés. C’est dans ce contexte aujourd’hui que je vous propose un numéro spécial SEUQAM sur ce sujet.  C’est là un enjeu important pour notre exécutif et il me fait grand plaisir de collaborer avec celui-ci.

Depuis 1992, la Journée internationale des personnes handicapées est soulignée mondialement chaque année le 3 décembre.   La Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations Unies adoptée en 2006 et dont le Canada est signataire, s’appuie sur de nombreuses décennies de travail dans le domaine du handicap afin de faire progresser les droits et le bien-être des personnes handicapées à travers le monde.

Cette année, le thème est « une journée pour tous ». Ce thème reprend l’idée de plus en plus largement acceptée que le handicap fait partie de la condition humaine. Presque tous parmi nous souffriront d’un handicap temporaire ou permanent à un moment donné de notre vie.

Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS) estime que plus d’un milliard de personnes – environ 15% de la population mondiale – souffrent d’une forme ou d’une autre de handicap. Ce chiffre devrait augmenter compte tenu du vieillissement de la population et de l’augmentation de la prévalence des maladies non transmissibles. Bien qu’il y ait un lien entre handicap et condition défavorisée, toutes les personnes handicapées ne sont pas également défavorisées. Tout dépend du contexte dans lequel elles vivent et de l’égalité d’accès à la santé, à l’éducation et à l’emploi, entre autres. 

Qu’en est-il de ces principes et de l’application de cette Convention pour notre université?  Comment accompagnons la communauté à relever ce défi d’inclusion et comment épaulons nous nos collègues dans ce parcours?

Pour y répondre et illustrer les défis de nos collègues 3 partages comme dans 3 décembre Journée internationale des personnes handicapées.

Sylvain Le May

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avec Sylvain Le May

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