Ce qui motive ma candidature, c’est vous !
J’ai toujours porté une attention particulière aux autres. C’est peut-être dans ma nature ? Par exemple, lorsque j’ouvre une porte, je jette toujours un œil à l’arrière de peur d’éjecter une mémé en marchette au bas de l’escalier du pavillon N. Est-ce une question de gènes hérités de mes parents ? Ce qui m’amène à ma vision du syndicalisme ; un engagement à défendre nos membres et notre contrat de travail, mais aussi une relation d’aide continue auprès des membres de ma communauté.
Délégué social depuis presque quatre ans et membre du Comité réseau sur les assurances collectives de l’UQ, ça fait aussi quatre années que je sonne l’alarme à propos de la dégradation des conditions de travail de nos membres et la difficile conciliation entre la vie personnelle et le travail. Alors que la plupart des comités s’interrogent sur le coût croissant de nos assurances, j’appelle la communauté à focaliser sur un malaise collectif. Vous l’avez certainement vu et lu au cours des dernières semaines, la santé mentale de nos membres est problématique. Il nous faut proposer des stratégies de prévention et surtout un programme conjoint de retour au travail pour nos membres.
Je m’inquiète aussi du sort réservé à nos collègues professionnels de recherche SOS. Il me semble qu’il y a une adéquation entre la volonté d’accroître la pression sur la recherche et les moyens que l’Université prend pour y arriver. Je vous invite à la réflexion et à la recherche de stratégies d’actions.
Enfin, je crois avoir trouvé. On fait ce travail parce qu’on aime le monde. C’est tout.
Ce sont là quelques raisons qui motivent mon choix pour l’action syndicale et m’incitent à poser ma candidature. Je compte sur vous.
Guy Gendron
Professionnel et solidaire, UQAM.
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