Marche mondiale des femmes 2010

 Quatre membres du Comité de Condition de Vie et de Travail des Femmes : Aline, Gaëtane, Isabelle et Lise étaient parmi les 10 000 personnes participant à l’événement de clôture de la Marche Mondiale des Femmes 2010. Les activités ont eu lieu les 16 et 17 octobre derniers à Rimouski. Deux autres membres du SEUQAM, Claude et Daniel, se sont joints au groupe pour la marche du dimanche.

Samedi soir un spectacle mettant en vedette des femmes de divers regroupements tels que les femmes de la Montérégie, Estrie, Lanaudière, etc., ont offert un divertissement engagé. Le spectacle portait sur les 5 revendications de la Marche Mondiale des Femmes, soit :

  • Travail des femmes : autonomie économique des femmes
  • Bien commun et accès aux ressources
  • Violence envers les femmes
  • Paix et démilitarisation
  • Revendication des femmes autochtones.

Malgré les faibles moyens financiers et matériels des groupes de femmes, les prestations offertes étaient époustouflantes et dans bien des cas émouvantes.

Le dimanche matin, sous un beau soleil et un vent salin, les représentantes du CVTF ont participé à la marche dans les rues de Rimouski. Elles étaient portées par l’énergie des 10 000 personnes présentes. Tout au long du parcours, des groupes de femmes ont fait des mini-prestations pour rappeler les raisons de cette mobilisation mondiale, car pendant que cette marche avait lieu sous un froid «rimouskien», des femmes partout sur la planète marchaient elles aussi pour la même cause, et ce, parfois sous un soleil brûlant. Le point culminant de la journée a été le spectacle de clôture qui a fait vibrer la foule au rythme des «tam-tam». De plus, une délégation de femmes sénégalaises et congolaises ont rappelé que les actions pour l’égalité des femmes sont toujours d’actualité dans le monde. Toutes les personnes présentes ont été touchées par le courage de ces femmes.

Au plan international, la 3e marche mondiale clôturait à Bukavu en République démocratique du Congo, une région tristement marquée par des crimes de guerre à caractère sexuel.

Le Comité va continuer ses actions et «Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous serons en marche».

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