Le 20 mars a été décrété Journée internationale de la Francophonie. La langue française et les valeurs de solidarité et de dialogue des cultures portées par la Francophonie sont célébrées partout dans le monde.
Pour cette édition 2012, la célébration officielle sera organisée à Londres, ville hôte des Jeux Olympiques, où Trafalgar Square s’animera aux couleurs et aux sons de la Francophonie, en présence d’Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie.
En ce qui concerne le milieu universitaire, cette journée est une bonne occasion de réfléchir sur l’avenir du français dans les universités québécoises. En effet, saviez-vous que les dispositions de la loi 101 ne s’appliquent pas au secteur de l’éducation postsecondaire (cégep et universités)?
Bien que la loi 104, promulguée en 2002, prévoit que les collèges et les universités doivent se doter d’une politique linguistique leur permettant de mieux jouer un rôle de promotion du français, force est de constater que sur le terrain la situation se détériore. Alors que les HEC offrent un MBA totalement en anglais et qu’ici même à l’UQAM l’Institut des sciences cognitives propose un programme d’été aussi complètement en anglais et que l’École des sciences de la gestion (ESG-UQAM) offre 13 cours en anglais, il y a de quoi laisser songeur.
Pour en apprendre plus sur la francisation (ou non) des milieux de travail et suivre l’actualité de la Francophonie, nous vous invitons à visiter le portail LANGUEDUTRAVAIL.ORG.
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