Création d’un Conseil national des universités: la majorité des travailleurs universitaires exclue

Cet article est tiré du site du SCFP

Le Conseil provincial du secteur universitaire (CPSU) du SCFP (Syndicat canadien de la fonction publique) dénonce l’absence de représentation de la majorité des travailleurs universitaires sur le nouveau Conseil national des universités (CNU).

Le rapport déposé par Claude Corbo dans la foulée du Sommet sur l’enseignement supérieur recommande qu’un poste sur le CNU soit réservé à tous les travailleurs (chargés de cours, personnel de soutien, techniciens, etc.) autres que les professeurs. Quant aux professeurs, ils auront trois sièges.

«C’est décevant, pour ne pas dire insultant. La composition ne reconnait pas l’expertise des travailleurs de soutien qui sont la colonne vertébrale de notre système universitaire. Il y a 15 000 employés de soutien dans le réseau universitaire versus 9000 professeurs» a précisé Carole Neill, présidente du CPSU.

Au fait, la masse salariale des employés de soutien représente le deuxième poste budgétaire en importance dans les universités québécoises.

«C’est un affront aux milliers d’employés de soutien qui sont une maille essentielle du système d’éducation. Ne pas entendre leur voix au CNU est un non-sens. Nous espérons maintenant que le ministre de l’Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, sera sensible à ce déséquilibre et saura rectifier la composition» a conclu la présidente du CPSU.

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