Rapport du caucus SCFP-Québec le 1er octobre à Toronto

Dimanche, en soirée, le SCFP-Québec a tenu son premier caucus avant l’ouverture du congrès du SCFP. Le président du CUPE-SCFP, Mark Hancock, est venu nous souhaiter la bienvenue et pour nous annoncer qu’il se représenterait pour un autre mandat. Charles Fleury, le secrétaire général du CUPE-SCFP, a présenté rapidement le bilan des deux dernières années.

Par la suite, le président du SCFP-Québec, Denis Bolduc nous a expliqué rapidement les grandes lignes du 28e congrès qui se déroulera du 2 au 6 octobre. Un des postes de vice-présidence régionale pour le Québec a été comblé par le Bureau exécutif en remplaçant celle qui occupait ce poste par un confrère. C’est dommage car ainsi, on envoie trois hommes au bureau exécutif national. Nous avons raté une chance de favoriser la parité hommes/femmes sur les instances.

Benoît Bouchard, le secrétaire général du SCFP-Québec a ensuite pris la parole pour nous expliquer le mode de fonctionnement durant le congrès. Entre autres, le comité des résolutions occupe une place centrale pour arbitrer les résolutions qui sont présentés aux congressistes. Par exemple, en fusionnant des propositions semblables, nous aurons 221 résolutions à étudier plutôt que 340 (plusieurs instances du SCFP peuvent envoyer des résolutions pour le congrès).

Benoît nous a également expliqué une pratique que nous n’avons pas dans les instances québécoises (FTQ, SCFP, CPSU, etc…): les MicMuffins. Il s’agit de gens qui attendent patiemment près du micro pour donner leur place à quelqu’un par la suite. Un dirigeant ou une dirigeante peut ainsi prendre la parole sans passer des heures devant le micro. Ce qui est fascinant, c’est les MicMuffins peuvent attendre pendant des heures le temps qu’une résolution en particulier soit à l’ordre du jour.

Un des moments forts selon l’exécutif du SCFP-Québec sera la question des postes de vice-présidences réservés aux membres issues de la diversité. Selon les résolutions proposées, quatre postes seraient rajoutées au bureau national. Le SCFP-Québec est contre cette proposition surtout pour éviter de déséquilibrer l’équilibre de la représentation régionale au sein du bureau national. Le SCFP-Québec cherche actuellement à convaincre les déléguéEs d’ajouter des postes de vice-présidence réservées à la diversité mais que seulement deux postes puissent provenir de la même région. Il s’agirait d’un bon compromis, selon Benoît Bouchard et Denis Bolduc, pour préserver l’équilibre de la représentation régionale tout en assurant l’inclusion de représentantes et représentants les membres autochtones, LGBTTQI, avec un handicap, femmes, de couleur/racisés et les jeunes travailleurs.

Une section locale, le local 301 (cols bleus de Montréal),  a été autorisé par leur tuteur à participer au congrès et ils vont sûrement demander la levée de la tutelle au cours du congrès.

Pierre-Paul St-Onge lors du caucus SCFP-Québec 1er octobre 2017

Pierre-Paul St-Onge, vice-président au SEUQAM, a présenté une résolution d’urgence pour dénoncer la répression exercée par le gouvernement espagnol à l’encontre de la volonté du peuple Catalan d’utiliser son droit à l’autodétermination par l’exercice démocratique du droit de vote; exprimer sa solidarité au mouvement social Catalan qui a annoncé le déclenchement d’une grève générale dans la région en réaction à l’intervention de l’État espagnol; demander au gouvernement canadien d’intervenir rapidement auprès du gouvernement espagnol pour qu’il cesse immédiatement toute forme de répression contre les citoyens et citoyennes de la Catalogne.

Les membres du caucus québécois ont spontanément accepté de présenter cette résolution d’urgence proposé par Pierre-Paul.

La rencontre s’est terminée vers 20h.

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