En 2011-2012: plusieurs postes créés, quelques-uns abolis mais la vigilance est de mise

Comme chaque année à cette période, le Service des ressources humaines nous a fait part de ses « modifications au plan d’effectifs (SEUQAM) » prévues pour l’année 2011-2012. À quoi pouvons-nous nous attendre?

À première vue, les perspectives semblent relativement positives. En effet,  au cours des prochains mois il y aura deux fois plus de créations de postes que d’abolitions. En nombre, cela signifie 36 créations et 17 abolitions. Mentionnons que neuf de ces créations l’ont été à la suite du dépôt de griefs du SEUQAM pour forcer l’employeur à respecter la convention collective. Quant aux abolitions de postes, il s’agit pour la plupart d’entre eux, de postes vacants bien que nous déplorions que certains de ces postes vacants soient dans les faits occupés par des personnes à statut particulier et que celles-ci se retrouveront donc sur la liste de disponibilité. Notons également que quelques postes à temps plein abolis seront rouverts à temps partiel ou comme poste intermittent.

Si nous sommes heureux de constater que l’employeur ne s’est pas servi, comme d’autres universités l’ont fait, du prétexte de la loi 100 pour sabrer dans les effectifs des employés de soutien, certaines préocupations existent.  Ainsi nous remarquons que près de la moitié des postes créés sont soit à temps partiel (de 20 h à 28 h), soit intermitents (32 semaines), soit intermittents à temps partiel (20 h, 32 semaines). Bien sûr, ce type de poste peut convenir à certains collègues du SEUQAM qui, pour diverses raisons, préfèrent consacrer plus de temps à leur vie familiale et personnelle. Mais il est primordial que cela reste un choix et non une tendance lourde dont l’Université se servirait pour réduire ses coûts de fonctionnement et ceci de plusieurs façons. Car il faut  être conscient que lorsqu’on travaille 28 heures, on est non seulement payé pour ce nombre d’heures, mais aussi que le fonds de retraite accumulé l’est sur la base de ces 28 heures. Au bout du compte, cela veut dire des prestations de retraite moins élevées. De plus, certains gestionnaires pourraient être tentés d’exiger de la ou du titulaire d’un poste de 28 heures la même somme de travail que ses collègues à temps plein ou encore d’augmenter la charge de travail de ces derniers.

Nous sommes conscients de ces risques et nous demeurerons donc très vigilants. N’hésitez donc pas à contacter votre directrice ou directeur de Groupe si vous constatez que nos craintes se matérialisent.

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