La FTQ se joint à la colatition Partenaires pour un Québec français

Devant les multiples affaiblissements qu’a subis la Charte de la langue française et face à l’urgence de contrer le recul du français, les principaux syndicats du Québec, dont la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) à laquelle le SEUQAM est affilié et les organismes nationaux voués à la promotion du français au Québec se sont regroupés afin de former la coalition Partenaires pour un Québec français (PQF).

Ils comptent mettre en œuvre une campagne nationale visant à mobiliser toutes les forces de la société civile autour de l’objectif de faire du français la véritable langue publique commune de toutes les Québécoises et de tous les Québécois.

Dans l’objectif de faire du français la langue commune des milieux de travail, PQF propose d’élargir le mandat de l’O ffice québécois de la langue française (OQLF) de façon à renforcer le processus de francisation de l’ensemble des entreprises québécoises, de dynamiser les comités de francisation des entreprises, de contrer l’exigence indue de la connaissance de l’anglais dans l’embauche interne ou externe et, notamment, de rendre la formation linguistique accessible sur les lieux de travail.

Plusieurs recommandations visent à ce que le gouvernement, ses ministères et les autres organismes d’État assument le rôle moteur qui leur revient pour favoriser l’usage du français comme langue commune dans l’espace public et dans les milieux de travail. Pour ce faire, comme le prescrit déjà la Charte, le français doit être l’unique langue de l’Administration avec les personnes morales et les entreprises établies au Québec. Parallèlement, les services de la fonction publique du Québec aux individus doivent généralement offerts uniquement en français.

On peut peut-être penser que dans les universités francophones, nous sommes à l’abri de l’anglicisation des milieux de travail. Mais saviez-vous que la loi 101 ne s’applique pas aux universités? Dans un contexte où, sous prétexte d’internationalisation, de plus en plus de programmes sont offerts en anglais dans des universités francophones, il faut donc rester très vigilant.

Lire l’article complet sur le site de la FTQ

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