« Nous sommes la colonne vertébrale de l’Université » Thérèse Fillion, présidente

Crédit photo: Nathalie St-Pierre

Le 18 décembre dernier, le recteur rencontrait les membres du personnel administratif et de soutien dans le cadre de sa tournée de consultation auprès de la communauté universitaire en vue de l’élaboration du Plan stratégique 2014-2019. Le SEUQAM a répondu à l’invitation.

L’échange tel que relaté dans Actualités UQAM du 3 janvier (que nous reproduisons un peu plus bas) entre le recteur Robert Proulx et la présidente du SEUQAM, Thérèse Fillion, a permis à cette dernière de rappeler certains points très importants notamment: le rôle primordial et malheureusement non reconnu des employées et employés de soutien à la vie universitaire malgré leur grande connaissance du terrain, la précarité des emplois particulièrement pour les employés sous octroi de subvention (S.O.S.) et l’impossibilité pour un employé obtenant un diplôme de l’UQAM de faire reconnaître celui-ci pour l’accession à un poste à l’interne. Le recteur s’est montré attentif aux propos de Thérèse Fillion et y a répondu positivement. Reste maintenant à savoir quelle place sera concrètement réservée aux employés de soutien dans son Plan stratégique 2014-2019.

Échange entre la présidente du SEUQAM et le recteur
Lors de la rencontre avec les membres du personnel administratif et de soutien, Thérèse Fillion, présidente du Syndicat des employées et employés de l’UQAM (SEUQAM), a été la première à s’adresser au recteur en soulignant d’abord la particularité du syndicat, lequel représente quatre groupes d’employés: bureau, métiers et services, professionnel et technique. «Nous sommes la colonne vertébrale de l’université, a-t-elle affirmé. Nous regroupons 2 000 membres et pourtant nous n’avons qu’un membre observateur au conseil d’administration de l’UQAM, 
deux membres à la Commission des études et une seule voix dans le processus de désignation du recteur.» La présidente du SEUQAM a aussi insisté sur l’importance d’impliquer les employés de soutien avant de procéder à de grands changements. «Ce sont eux qui sont sur le terrain et qui connaissent le mieux la réalité de l’Université», a-t-elle souligné. Elle a également attiré l’attention du recteur sur les lacunes de l’UQAM en matière de planification de la main-d’œuvre et de reconnaissance des diplômes. «Certains employés se forment à l’UQAM et doivent quitter l’Université pour acquérir de l’expérience avant de revenir pour obtenir un poste à l’interne, tout cela parce que l’on ne reconnaît pas d’emblée leur diplôme. Ça n’a aucun sens», a-t-elle noté. La présidente a également abordé la nécessité de créer des emplois stables pour les employés sous octroi de subvention (S.O.S.) qui oeuvrent surtout dans les centres de recherche.

«Je partage votre point de vue en matière de consultation avant de procéder à des changements: la preuve en est cette rencontre, qui s’inscrit dans une démarche consultative, a souligné le recteur. Je reconnais également les problématiques liées à la précarité des emplois S.O.S. puisque j’ai dirigé un laboratoire. C’est une question dont il faut s’occuper.» L’importance des employés de soutien dans le fonctionnement de l’UQAM ne fait aucun doute pour le recteur. «Ce n’est pas normal que pour élire un recteur le vote d’un cadre ou d’un professeur soit capable d’éliminer le vote de l’ensemble du personnel de soutien, a-t-il convenu. C’est une aberration qui engendre des frustrations compréhensibles. Il faut corriger cette situation.»

Pour en savoir plus sur cette rencontre au cours de laquelle plusieurs membres du SEUQAM se sont exprimés, on peut lire l’article paru dans Actualités UQAM le 3 janvier.

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